b) Notre respiration
Nous pouvons supposer que lorsque nous rions, notre respiration devient plus saccadée et s’accélère. Pour vérifier notre hypothèse, nous avons réalisé l’expérience suivante :
Le matériel de notre expérience :
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une console Esao où est branché le module
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un module nommé ChronoWin, qui permet de mesurer notre respiration
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un capteur spiro dans lequel nous respirons
=> Le tout formant le Spiromètre
Protocole :
Deux individus, A et B, ont respiré dans le spiromètre. Dans la première moitié, l’individu respirait normalement puis dans la deuxième partie, l’individu rigolait, soit naturellement (blague pour l’individu A), soit physiquement (guilis pour l’individu B).

Individu A

Individu B
Les résultats de notre expérience:
Pour l’individu A, nous pouvons constater que son débit respiratoire est régulier sur les quinze premières secondes (l’individu est au repos). En effet, on peut remarquer que ce dernier, sur une inspiration, est d’environ 0,2 L/s et de -0,1 L/s environ sur une expiration. Sur les quinze secondes suivantes, lorsque l’individu se met à rire, le débit respiratoire de ce dernier s’accélère et est irrégulier. En effet, les pics d’inspirations peuvent aller jusqu’à 1,2 L/s et descendre, lors de l’expiration, jusqu’à -0,9 L/s. On observe le même phénomène lors de l’expérience réalisée sur l’individu B. En effet, au repos, sur une inspiration, son débit respiratoire est d’environ 0,7 L/s et sur une expiration, ce dernier est d’environ -0,5 L/s. Lorsque l’individu se met à rire, à la vingtième seconde, son débit respiratoire est saccadé avec des pics d’inspirations qui peuvent aller jusqu’à 1 L/s et des pics d’expirations pouvant chuter jusqu’à -1,7 L/s. Les inspirations et les expirations sont donc amplifiées.
Conclusion de cette expérience:
Lorsque l'on rit, la respiration est modifiée: lors de l'inspiration, la cage thoracique est amplifiée par certains des muscles de la respiration effectuant de grands mouvements et permettant une ventilation respiratoire maximale. Le diaphragme se contracte pendant l'inspiration et abaisse les abdominaux de haut en bas en remplissant les poumons d'air. Il intervient aussi dans l'expiration car il se relâche et remonte. Ainsi l'air sort des poumons qui se vident en se relâchant par petites secousses. Cela entraîne une expiration saccadée et parfois, un essoufflement. Les poumons, en suppression, rejettent d'énormes quantités d'air jusqu'à 100km/h. Le diaphragme se tend, provoquant de forts spasmes respiratoires dans toute la cage thoracique, il se contracte.
c) Notre rythme
cardiaque